Le soufre natif
Soufre natif (pièce de ma collection) Description |
Système cristallin : Orthorhombique
Etymologie : Du latin Sulphur.
Dureté : 1.5 - 2.5
Densité : 2 - 3
Propriétés physiques : Eclat résineux.
Couleur jaune soufre à jaune miel. Translucide à transparent. Fragile.
Clivage imparfait.
Sensible à la température (très mauvais conducteur thermique).
Propriétés chimiques : Brûle à 270°C avec une flamme bleue et un dégagement de gaz sulfurés.
Habitus : Souvent en cristaux automorphes, mais aussi en amas pulvérulents et en enduit.
Gîtologie : Le soufre peut être produit par la réduction du gypse (sulfate) par de la matière organique dans des sédiments mais aussi par condensation des gaz volcaniques soufrès
Détermination : Aisée du fait de sa couleur, son odeur et le test de combustion.
Gisements
Les principaux pays producteurs sont Le Canada, les USA, le Mexique, l'ex URSS, la Pologne, les Pays Arabes (Arabie Saoudite, Iraq), la Chine. La consommation mondiale est de 57,53 Mt. Les cours sont actuellement plutôt bas et risquent de le rester tant que la demande n'augmente pas
Photos soufre
Le soufre est un élément commun dans l'écorce terrestre, à la concentration de quelques centaines de grammes par tonne le plus souvent (BARIAND, CESBROND ET GEFFROY, 1978).
La principale source en est sa forme élémentaire: soufre natif ou Brimstone.
Son exploitation, à partir de gisements parfois fort modestes remonte à la plus haute antiquité.
Actuellement, il est extrait de plus en plus fréquemment des hydrocarbures ("gas sulphur" par exemple), mais il est également retiré de gisements sédimentaires, notamment sous forme liquéfiée (méthode Frasch). Le soufre est également associé à d'autres types de matière organique fossile: bitume, charbon, lignite, tourbe. L'émission classique par les volcans est notable (autour de 10 t/j pour un volcan productif) mais ne donne lieu qu'à des exploitations artisanales.
Son exploitation, à partir de gisements parfois fort modestes remonte à la plus haute antiquité.
Actuellement, il est extrait de plus en plus fréquemment des hydrocarbures ("gas sulphur" par exemple), mais il est également retiré de gisements sédimentaires, notamment sous forme liquéfiée (méthode Frasch). Le soufre est également associé à d'autres types de matière organique fossile: bitume, charbon, lignite, tourbe. L'émission classique par les volcans est notable (autour de 10 t/j pour un volcan productif) mais ne donne lieu qu'à des exploitations artisanales.
Les autres sources de soufre sont les gaz sulfureux, les sulfures de métaux de bases, les sulfates. L'extraction à partir des sulfates, bien que possible, n'est pas économique.
Les principaux gîtes de soufre natif sont associés aux cap-rocks des dômes de sel ou à de grosses foliations évaporitiques stratiformes. .
Dans tous les cas, des processus hydro biogéochimiques ont permis la réduction des sulfates en hydrogène sulfuré puis sa ré oxydation ménagée en soufre. Les transfol1Ilations subies par les sulfates, la foliation d'une para genèse minérale nouvelle, se traduisent aussi par une signature isotopique particulière, qui peut être mise à profit dans une prospection stratégique.
En marge des gros gisements et du soufre récupéré à partir des hydrocarbures, d'autres cas ont été décrits, en raison de leur intérêt gîtologique ou historique: les anciennes exploitations du Sud de la France ou de l'Espagne, l'exemple d'un volcan en Indonésie.
La production mondiale de soufre, toutes formes confondues est estimée à 56,65 Mt en 1991. Parmi celle-ci, le soufre élémentaire (brimstone) a totalisé 36,12 Mt dont 10,19 Mt pour le soufre d'origine minière (Frasch et autres méthodes). Le soufre récupéré des hydrocarbures représente 26,03 Mt dont 790 000 t pour le champ de Lacq en France. La pyrite a fourni en 19919,93 Mt d'équivalent soufre.